Dans une tribune parue dans le Journal du Dimanche, plus de 200 maires et élus ruraux s'inquiètent et constatent que " des services de base comme le simple accès à une ligne fixe ne sont plus garantis " pour une frange de la population.

La tribune s'adresse en particulier à l'État et Orange. Elle fait écho à l'accès au service universel de téléphonie fixe.

Par arrêté du ministre de l'économie et des finances en date du 27 novembre 2017 et dans le cadre de la prise en charge du service universel, c'est l'opérateur Orange qui avait été désigné pour une durée de 3 ans comme prestataire du raccordement au réseau et du service téléphonique.

Les élus ruraux mettent la pression pour la nouvelle convention

Le service universel concernait uniquement le service de téléphonie fixe, mais une nouvelle convention prévoit en plus l'accès à Internet à haut débit. Pour les signataires de la tribune, il faudra " un effort inédit et immédiat de l'opérateur, couplé au contrôle vigilant, renforcé et territorialisé des pouvoirs publics " pour améliorer la situation.

L'autorité des télécoms Arcep avait mis en demeure Orange de respecter ses obligations en tant qu'opérateur du service universel de téléphonie fixe. L'opérateur avait lancé un plan d'actions et la procédure de mise en demeure est terminée.

Fibre-Optique
Lors de la présentation de son nouveau plan stratégique Engage 2025, Orange a indiqué qu'il continuera d'optimiser son réseau cuivre en France de manière progressive et de façon à " accompagner les utilisateurs dans la transition vers la fibre optique. " Le décommissionnement du cuivre doit démarrer en 2023 et doit arriver à échéance en 2030.