L'acquisition du réseau social pour 44 milliards de dollars par le milliardaire Elon Musk a tourné au fiasco sur la question du nombre de faux comptes. Si Twitter affirme qu'ils représentent moins de 5% de l'ensemble des utilisateurs, l'homme d'affaires affirme qu'ils sont beaucoup plus nombreux.
Faute d'obtenir les informations pour vérifier ce fait, il a finalement décidé de retirer son offre, ce qui a déclenché une plainte de Twitter à son encontre mi-juillet pour tout le ramdam créé, la mauvaise publicité et surtout la rupture de l'engagement au rachat. Le procès doit s'ouvrir en octobre.
A son tour, Elon Musk porte plainte contre Twitter et continue d'affirmer que le réseau social ment sur ses données internes et sa capacité de monétisation par la publicité, du fait d'un nombre de faux comptes bien supérieur à ce qu'il prétend.
Procès en octobre
Chacun avance donc ses arguments et Twitter n'avait pas été tendre concernant le comportement du milliardaire : "Musk croit apparemment qu'il a le droit [...] de changer d'avis, de démolir la réputation de l'entreprise, de perturber ses opérations, de détruire la valeur pour les actionnaires et de s'en aller", avaient indiqué les avocats du réseau social.
Quant au fond de la querelle, à savoir le pourcentage de faux comptes, c'est toujours un mystère qui secoue les perspectives de Twitter et crée de l'incertitude auprès des investisseurs. Le procès démarrant le 17 octobre permettra-t-il d'y voir plus clair ? Pas sûr, tant les postures sont marquées.
Plainte contre plainte, tout ceci pourrait finir par un accord amiable entre les deux parties contre l'abandon des charges et une compensation financière.
