Susan Fowler, une ancienne ingénieure chez Uber a récemment déclaré sur son blog personnel avoir été victime de harcèlement sexuel au sein de la société. Un harcèlement qui aurait été exercé par ses supérieurs, elle affirme par ailleurs disposer de toutes les preuves nécessaires pour le prouver.

Selon cette dernière, un de ses supérieurs lui aurait fait des avances, à elle comme à plusieurs autres collègues au sein de la société de VTC. Face à une insistance quotidienne de la part de son supérieur, elle aurait alors rencontré sa hiérarchie pour aborder le problème.

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Seulement Uber aurait systématiquement couvert le manager pointé du doigt, indiquant qu'il n'avait jamais fait d'avances à qui que ce soit au sein de la société. Pire encore, il a été demandé à Susan Fowler de retirer ses accusations pour continuer à travailler sous la direction de son harceleur, ou envisager de se rediriger vers un autre projet au sein de la société.

Ce n'est qu'après avoir quitté Uber que la femme décide de partager son expérience, une affaire qui a rapidement fait le tour des médias. Au point que finalement, Uber se décide à lancer une enquête interne pour harcèlement.

Et Uber voit désormais les choses très au sérieux puisque Travis Kalanick, PDG et fondateur de la société a nommé Eric Holden (ancien ministre de la Justice sous Obama), Arianna Huffington (membre du Conseil d'Administration) et Liane Hornsey (directrice générale des Ressources Humaines) pour étudier ce cas particulier.

Il faut dire que le témoignage de Susan Fowler s'est rapidement répandu comme une trainée de poudre sur Internet, de nombreux appels à boycotter Uber ont ainsi été lancés sur les réseaux sociaux, l'image de la marque prenant un nouveau coup.

Source : Susan Fowler