La Tafep, régulateur des employeurs de la cité-État d’Asie du Sud-Est, a annoncé mardi 17 août, après avoir reçu des informations sur des allégations de harcèlement et de traitement discriminatoire, avoir ouvert une enquête contre Ubisoft.

Une enquête a été publiée sur le site Kotaku. Elle évoque de mauvais traitements et des disparités salariales entre les Singapouriens et les expatriés. Une vingtaine de témoignages ont été récupérés auprès de salariés et d’ex-employés, le tout sous couvert d’anonymat.

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Ubisoft Singapour a déclaré à l’AFP être au courant de ces allégations et que des discussions sont en cours. « Tous les studios Ubisoft, y compris Ubisoft Singapour, s’efforcent de promouvoir une culture dont les membres de l’équipe et les partenaires peuvent être fiers. Nous ne tolérons pas et n’admettrons pas de discriminations ou d’abus ».

Ce n’est pas la première fois qu’Ubisoft est entaché par ce type d’accusation. L’année passée, les studios de Montréal et de Toronto avaient dû se séparer de plusieurs de leurs salariés, et même en France la société avait dû faire face à plusieurs accusations de viol et de harcèlement sexuel.

Malheureusement, ce n’est pas le seul éditeur à être visé par ce genre d’accusation, Blizzard ayant par exemple annoncé récemment un remaniement au sein de sa direction.