Selon les chiffres de l'Union Sport & Cycle, il s'est vendu en France en 2017 près de 255 000 vélos à assistance électrique (VAE). Un boom de près de 90 % par rapport aux ventes de 2016. La progression devrait logiquement aller crescendo, même s'il y a cependant un pavé dans la marre pour les chiffres de 2018.

Les ventes n'ont en effet pas pu profiter de l'aide de l'État pour l'achat d'un vélo électrique neuf (n'utilisant pas de batterie au plomb). Cette aide se situait dans une limite de 200 €, sachant que le prix d'achat moyen d'un vélo à assistance électrique dépasse le millier d'euros.

Les vélos électriques sont équipés d'au moins un moteur avec une alimentation par batterie rechargeable. La base lithium-polymère remplace de plus en plus la batterie à base de plomb. La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes rappelle que les batteries doivent être recyclables.

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Avec un VAE, le déclenchement de l'assistance électrique doit en outre être nécessairement lié au pédalage, et sa puissance doit permettre d'atteindre une vitesse qui ne dépasse par les 25 km/h. Pour autant, cela n'empêche pas l'existence de kits de débridage pour vélo électrique afin de permettre - en fonction du moteur - de rouler au-delà de cette vitesse réglementaire. A noter que cela annule de facto la garantie.

Reste qu'avec un moteur d'une puissance supérieure à 250 W ou permettant de dépasser les 25 km/h, le vélo électrique est alors considéré comme un cyclomoteur, voire une moto si la vitesse dépasse les 45 km/h. Le cas échéant, il est nécessaire d'immatriculer son vélo électrique. Quand on pense qu'une simple trottinette électrique dépasse bien souvent ces spécifications...

Cette plaque d'immatriculation mais aussi l'assurance sont alors des freins pour les ventes de speed bike pouvant rouler jusqu'à 45 km/h, voire plus avec par exemple le vélo rapide d'Audi e-bike qui déborde du cadre du vélo à assistance électrique.