Le peering, il a fait l’objet d’un rare battage médiatique aujourd’hui mais que désigne ce terme '

Et bien en fait c’est assez simple : Le terme en lui-même est issu du verbe anglais « to peer » qui signifie observer, comme dans « peer-to-peer ». Le peering désigne en fait les accords ainsi que les moyens par le biais desquels les FAI partagent des équipements de routage afin de créer une sorte de carrefour entre chacun des accès afin de rendre le trafic Internet plus fluide, en théorie du moins.

Les problèmes rencontrés hier sont dus à une absence d’accords entre les deux fournisseurs d’accès incriminés. Tout a commencé par un fort ralentissement des services et autres sites hébergés chez Free / Proxad pour aboutir à une mesure simple et radicale de ces derniers : l’interdiction pure et dure de l’accès à leurs serveurs aux abonnés du FAI national : Wanadoo.

Le but de la manœuvre de Free était simple : libérer de la bande passante sur le peering le liant à Wanadoo pour satisfaire ses abonnés lésés. Ainsi le bras de fer entamé a eu raison de France Télécom qui a dû se résoudre à céder, certainement du fait de la publicité faite pour l’occasion. En effet l’opérateur a annoncé hier dans la soirée au site Grenouille que le peering serait mis à jour aujourd’hui dans l’après-midi le faisant passer de 1 à 2.5 Gbps.

Evolution à suivre aujourd’hui…