D’après la FSF, le groupe américain ne considère désormais plus les utilisateurs comme des clients qu’il doit satisfaire, mais comme de simples sources de données qui lui permettront de générer des revenus publicitaires, ce qui expliquerait d’ailleurs la gratuité de Windows 10 pour les utilisateurs de Windows 7 et Windows 8.1. Certains se souviendront alors de la fameuse phrase " quand c’est gratuit, c’est vous le produit ".
La FSF dénonce également le fait que des mises à jour non prioritaires pourraient être testées, avant de devenir payantes pour ceux qui désireraient les pérenniser. L’occasion de rappeler que les mises à jour sont gratuites dans le libre et qu’une communauté d’utilisateurs peut être tout aussi compétente tout en étant plus réactive.
Bref, rien de neuf sous le soleil, puisque le directeur général Satya Nadella n’avait pas caché la chose. S’il tirait effectivement un trait sur les revenus générés par la mise à jour vers Windows 10, il comptait bien se rattraper ailleurs. Avec des options payantes, la monétisation du store d'applications et la publicité.
