Windows_7_home_premium_box C'est une date importante pour Microsoft qui comme de nombreux acteurs de l'informatique n'a pas été épargné par la crise. Près de trois ans après le lancement de Windows Vista et ce qui est qualifié de demi-échec, son successeur Windows 7 prend aujourd'hui le relais.


Faire oublier le pourtant présent Vista
Les débuts de Windows Vista avaient été plutôt chaotiques, avec l'apparition quelques semaines après ses débuts officiels de nombreux problèmes d'incompatibilité. Un attendu Service Pack 1 avait rétabli la situation, mais sans doute trop tard pour un OS qui avait eu rapidement mauvaise presse. Ce n'est pas le cas pour Windows 7 dont les versions d'essai ont été accueillies avec un réel enthousiasme.

Si pour Windows 7 le socle Windows Vista a été reconduit, c'est aussi l'assurance ( désormais ) d'une compatibilité générale avec l'existant qui a priori ne doit pas poser de problème. L'API DirectX est dans sa version 11, mais au jeu de la rétrocompatibilité tout pilote de carte graphique pour Vista sera fonctionnel sous Seven.

Socle Windows Vista certes, mais pour autant Windows 7 démarre plus vite que son aîné et est même allégé, ce qui est une première dans ce schéma d'évolution. Avec une édition dédiée - mais en théorie toutes sont supportées -, les netbooks ne devraient notamment pas échapper à Windows 7.


Pour le clinquant
Le bureau de Windows 7 n'est pas véritablement révolutionné mais il laisse apparaître une toute nouvelle barre des tâches où les applications en cours d'exécution sont répertoriées sous forme d'icônes lumineuses et un survol avec le pointeur de la souris déclenche l'apparition de miniatures. Si plusieurs onglets sont ouverts dans le navigateur IE8, ils seront affichés dans les miniatures. Le menu contextuel Jump List permet quant à lui d'accéder rapidement aux documents.

Plusieurs applications historiques de Windows ont bénéficié d'un dépoussiérage et l'interface Ruban apparue dans Office 2007 a été implémentée dans Paint et WordPad. Windows Media Player 12 supporte nativement les formats DivX, XviD, H.264, AAC, MOV…

La recherche de fichiers et documents a été améliorée, tandis que la création d'un réseau domestique a été simplifiée et notamment au niveau du partage de documents. La liste des nouveautés à présenter pourrait continuer de s'allonger avec par exemple un contrôle du compte utilisateur plus discret, le support tactile natif ( à condition de disposer du matériel adéquat... ). Elles ont fait l'objet d'un dossier dédié dans nos colonnes. Rappelons par ailleurs que Microsoft propose un antivirus gratuit à télécharger avec Microsoft Security Essentials.


À savoir
Microsoft met à disposition un conseiller de mise à jour afin de savoir si sa machine est susceptible d'accueillir dans de bonnes conditions le nouvel OS. Microsoft a également mis en place un centre de compatiblité Windows 7. La configuration minimale recommandée est un processeur 32 ou 64 bits à 1 GHz, 16 Go d'espace libre sur le disque, 1 Go de mémoire vive, la prise en charge d'une carte graphique DirectX 9 ( 128 Mo de mémoire pour le thème Aero ), un lecteur DVD-R/W et un accès Internet pour les mises à jour.

Windows 7 se décline en plusieurs éditions dont l'édition Familiale Premium qui sera la plus diffusée auprès du grand public. Elle est proposée sur Microsoft Store au prix de 199,99 € et 119,99 € pour une mise à jour. Un pack familial à 149,99 € donne accès à une mise à niveau pour trois PC ( trois licences ). L'édition Professionnel ( pour les PME ) qui ajoute notamment le Mode XP est proposée à 309,99 € et 289,99 € pour une mise à jour.

L'enjeu pour Microsoft sera aussi de séduire les entreprises avec pour les grands comptes une édition Entreprise. Selon une étude Forrester qui a pour coutume d'être toujours très optimiste pour Microsoft, Windows 7 va devenir le nouveau standard pour la plupart des PC dans les 12 prochains mois.