"World of Goo ? Je suis sûr que c'est sympa, et les testeurs l'ont certainement adoré, mais {je suis] surpris de le voir si haut."
Et puis finalement, la curiosité a pris le dessus, puisque notre Peter Moore s'est enfin décidé à se mettre au jeu, et grand bien lui en a fait, puisqu'il a trouvé cette "expérience addictive".
"Pendant ma journée de travail, je devais au moins télécharger la démo et me faire la main sur le jeu avant de passer à autre chose... [...] je suis plus un gars tourné vers le sport, et ce n'est donc pas vraiment pas tasse de thé, mais il y a tellement à admirer de quelque chose de si simple, et pourtant bourré de physiques impressionnantes qui rendent l'expérience élégante et quelque peu addictive (même dans la démo !)."
Les bons élèves
Ainsi donc soufflé par le travail réalisé par 2D Boy, Peter Moore ne manque pas de rappeler qu'il s'agit là d'une oeuvre conçue par d'anciens employés d'Electronic Arts, et qu'il serait sage de suivre leur exemple (dans le sens d'avoir leur même vision du jeu, vous m'aurez compris) :
"Il y a beaucoup à apprendre des anciens d'EA qui ont démarré 2D Boy et qui ont construit quelque chose d'aussi créatif et unique que World of Goo, avec une petite équipe et aussi peu d'argent. C'est ce type de créativité et cet esprit d'entreprise qui peut vraiment stimuler l'innovation, et j'aimerais penser que nous fixons les bonnes priorités et prenons les mesures nécessaires pour fournir plus d'expériences dans cette veine de la part d'EA Sports."
Cela poussera-t-il d'autres salariés de la firme à la quitter afin de tenter eux-mêmes leur chance seuls ? Il ne vaudrait sans doute mieux pas pour le géant américain.
