L'été dernier, trois personnes avaient été arrêtées au Japon pour la publication sur YouTube de fast movies et des accusations de violation de la législation sur les droits d'auteur. Un tribunal japonais vient de les déclarer coupables.

Âgé de 25 ans et présenté comme le cerveau du groupe, un prévenu a été condamné à une peine de 2 ans de prison avec sursis de 4 ans, et une amende de 2 millions de yens (près de 15 500 euros). Deux complices ayant monté les vidéos ont été condamnés à 18 mois de prison avec sursis de 3 ans, des amendes de 1 million et 500 000 yens.

Les fast movies font allusion à des clips et images pour proposer de courts résumés de films. D'une durée d'une dizaine de minutes, ils divulguent toute l'intrigue d'un film. Selon un juge cité par The Japan Times, ils entravent le développement de la culture cinématographique.

pirate

Le litige portait sur l'édition de cinq films entre le 7 juin 2020 et le 21 juillet 2020, sans donc l'autorisation des propriétaires des droits d'auteur. Les autorités japonaises avaient souligné des revenus publicitaires tirés par les créateurs des fast movies en fonction du nombre de vues de leurs vidéos.

L'association japonaise anti-piratage CODA (Content Overseas Distribution Association) déclare à la suite de la décision de justice que cela constitue " une avancée majeure dans la lutte contre la propagation des fast movies. "

Source : The Japan Times