Dans le cadre de ses efforts, initiatives et idées pour lutter contre la désinformation avant qu'elle ne devienne virale, YouTube évoque le cas de la propagation de vidéos dites borderline et notamment en dehors de sa plateforme.

Elles sont présentées comme des vidéos qui sont proches d'enfreindre les règles de la plateforme de vidéos en ligne, mais ne franchissent pas tout à fait la frontière faisant qu'elles seraient supprimées. D'après YouTube, ses systèmes recommandent largement moins de 1 % de tels contenus.

Sur la question d'une consultation via d'autres sites web avec un lien ou une intégration de la vidéo hébergée sur YouTube, une idée soumise est de désactiver le bouton de partage ou de bloquer les liens sur les vidéos déjà limitées dans les recommandations.

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Trop radical ?

" Nous nous demandons si le fait d'empêcher les partages ne va pas trop loin dans la restriction des libertés d'un spectateur ", indique Neal Mohan. Le chef de produit chez YouTube ajoute : " Le partage d'un lien est un choix actif qu'une personne peut faire, différent d'une action passive comme regarder une vidéo recommandée. "

Une autre approche suggérée consisterait à insérer l'affichage d'un écran avant qu'un utilisateur ne puisse regarder une vidéo borderline intégrée ou proposée via un lien. Cet avertissement informerait que le contenu est susceptible de contenir de la désinformation.

" Nous continuerons d'étudier attentivement les différentes options pour nous assurer de limiter la diffusion de fausses informations nuisibles sur internet ", assure YouTube qui souligne devoir trouver le juste équilibre avec la possibilité de discuter de sujets sensibles et controversés.