Rapidement après la fermeture de Zone Telechargement le 28 novembre par la Gendarmerie nationale et l'action menée en collaboration avec la police d'Andorre dans le cadre de l'opération Gervais, le site recensant des liens de téléchargement direct avait fait une étonnante et brève réapparition à son adresse initiale (un cache).

Toutefois, il n'était alors pas possible d'accéder à des téléchargements illégaux par le biais de DL-Protect.com - également fermé - et une redirection vers des plates-formes d'hébergement. Cette lacune semble comblée avec une mise en ligne d'un site Zone Telechargement qui s'affiche avec un nom de domaine .ws (Samoa).

Ce dernier a recours à un nouveau protecteur de liens qui est DL-Protecte.com. Plutôt que d'un retour officiel, qui est très peu probable compte tenu des circonstances de l'arrêt du site original, il s'agit davantage d'un retour officieux avec ce " clone ".

Le retour a notamment été annoncé il y a quelques jours sur un compte Facebook. Bien qu'ancien, celui-ci n'est pas le compte officiel de Zone Telechargement dans la mesure où ce site ne communiquait pas sur les réseaux sociaux. Avec le site en .ws, tous les contenus jadis proposés n'ont en outre pas refait surface, tandis que des pages plantent.

Zone-Telechargement-ws

Il y a donc une suspicion légitime de la part de ceux qui ont rapidement pleuré la disparition de Zone Telechargement. Néanmoins, la teneur des commentaires sur Facebook laisse clairement entendre que beaucoup d'entre eux n'ont finalement cure de savoir si c'est le Zone Telechargement officiel ou pas.

Ils se réjouissent en effet de pouvoir télécharger à nouveau comme par exemple des séries TV. Loin de l'idée parfois véhiculée d'un partage de la culture, certains assument du téléchargement illégal… et le disent sur Facebook.

Du grain à moudre pour l'avocat représentant l'administrateur et le responsable financier de Zone-Telechargement.com qui ont été arrêtés. Dans un entretien accordé au Monde, il a déclaré : " Ce ne sont pas eux qui ont créé le préjudice, ce sont les utilisateurs : va-t-on tous les mettre en prison ? "