La messagerie Zoom a largement tiré profit de la première période de confinement mondial pour doper sa fréquentation, mais l'application a rapidement été rattrapée par son succès avec d'énormes failles de sécurité découvertes.

Zoom annonçait pourtant garantir un chiffrement de bout en bout des échanges et ne pas transmettre les données de ses clients aux prestataires tiers comme Facebook ou Google. Des arguments visant à séduire les utilisateurs qui n'étaient toutefois pas fondés.

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Un recours collectif a donc été déposé aux USA contre la société qui a finalement décidé de gérer la plainte à l'amiable pour s'éviter un procès devant un tribunal fédéral de Californie.

Zoom a ainsi accepté de payer 85 millions de dollars pour en finir avec les poursuites.

Les conclusions de la Federal Trade Commissions indiquent que Zoom n'a offert de chiffrement de bout en bout à aucun moment et sur aucun échange. Les données des clients ont également bel et bien été partagées auprès de Facebook et Google ainsi que d'autres prestataires. Pire encore, ces données personnelles auraient été partagées avant même l'acceptation des CGU de Zoom par l'utilisateur.